top of page

Pollution Lumineuse

​

Soirée débat pollution lumineuse

L'association Vivre à Chabeuil a organisé une soirée débat le Vendredi 20 Janvier 2012 à 19H30 à Chabeuil Salle Cluny, suivie d'une petite promenade nocturne dans Chabeuil sur le thème de la pollution lumineuse

​

Extraits d’après les articles parus dans le Dauphiné Libéré – correspondante Françoise Méligon

 

le Dauphiné Libéré du 05/01/2012

​

CHABEUIL “Les pollutions lumineuses”, thème d’un prochain débat

L’Association « Vivre à Chabeuil », présidée par Pierre-Marie Diéval, hors de toute influence partisane, se veut être une force de réflexion citoyenne ...

 

le Dauphiné Libéré du 25/01/2012

​

CHABEUIL “Pollutions lumineuses”, une conférence passionnante

Un public assez nombreux, parmi lequel, l’adjoint à l’environnement, Robert Joux, et son homologue, à la culture, Max Canzian, a répondu à l’invitation de l’association « Vivre à Chabeuil » qui proposait une conférence-débat intitulée « pleins feux sur la pollution lumineuse ». L’occasion pour le nouveau président Nicolas Henric de présenter brièvement l’association qui se veut être une force de réflexion citoyenne ouverte à tous les habitants de Chabeuil désireux de valoriser et d’améliorer leur environnement, puis de donner la parole à Véronique Clérin, spécialiste de la pollution lumineuse et éco-conseillère en éclairage communal ‘doux’ pour un passionnant exposé.

 

A l’aide de données statistiques, de résultats d’études, Véronique Clérin a en effet expliqué comment la lumière artificielle extérieure, la nuit, et la multiplication de points lumineux, depuis un demi-siècle, qu’il s’agisse d’éclairage public, privé, de monuments, d’axes routiers, d’enseignes commerciales, impactaient en les déstabilisant, de nombreuses espèces animales, végétales et même l’homme. Chez les insectes, la lumière serait la deuxième cause d’extinction après les pesticides, et pour les batraciens, les poissons, certains mammifères, sans oublier les oiseaux et animaux migrants, les répercussions peuvent être aussi catastrophiques. Chez l’homme, la lumière pendant le sommeil a un effet néfaste sur la production de mélatonine, hormone importante pour notre système immunitaire. Par ailleurs, la généralisation de l’éclairage ne permet pas d’entretenir correctement notre vision nocturne.

 

Enfin sur le plan environnemental, l’éclairage public génère 4 % des gaz à effet de serre en France et constitue une dépense énergétique non négligeable. S’appuyant sur diverses enquêtes, et aussi l’exemple de l’Allemagne, montrant que l’éclairage public n’a pas de ‘corrélation nette’ avec la sécurité (cambriolages, agressions, etc.) ni sur la sécurité routière, Véronique Clérin préconise de réduire l’éclairage public en travaillant notamment sur les couleurs de l’éclairage et l’orientation des luminaires. L’exposé a été suivi d’un débat et d’une visite du centre de Chabeuil.

​

CHABEUIL Balade nocturne dans le centre ancien

Un public assez nombreux, parmi lequel, l’adjoint à l’environnement, Robert Joux, et son homologue, à la culture, Max Canzian, a répondu à l’invitation de l’association « Vivre à Chabeuil » qui proposait une conférence-débat intitulée « pleins feux sur la pollution lumineuse ». L’occasion pour le nouveau président Nicolas Henric de présenter brièvement l’association qui se veut être une force de réflexion citoyenne ouverte à tous les habitants de Chabeuil désireux de valoriser et d’améliorer leur environnement, puis de donner la parole à Véronique Clérin, spécialiste de la pollution lumineuse et éco-conseillère en éclairage communal ‘doux’ pour un passionnant exposé.

 

A l’aide de données statistiques, de résultats d’études, Véronique Clérin a en effet expliqué comment la lumière artificielle extérieure, la nuit, et la multiplication de points lumineux, depuis un demi-siècle, qu’il s’agisse d’éclairage public, privé, de monuments, d’axes routiers, d’enseignes commerciales, impactaient en les déstabilisant, de nombreuses espèces animales, végétales et même l’homme. Chez les insectes, la lumière serait la deuxième cause d’extinction après les pesticides, et pour les batraciens, les poissons, certains mammifères, sans oublier les oiseaux et animaux migrants, les répercussions peuvent être aussi catastrophiques. Chez l’homme, la lumière pendant le sommeil a un effet néfaste sur la production de mélatonine, hormone importante pour notre système immunitaire. Par ailleurs, la généralisation de l’éclairage ne permet pas d’entretenir correctement notre vision nocturne.

 

Enfin sur le plan environnemental, l’éclairage public génère 4 % des gaz à effet de serre en France et constitue une dépense énergétique non négligeable. S’appuyant sur diverses enquêtes, et aussi l’exemple de l’Allemagne, montrant que l’éclairage public n’a pas de ‘corrélation nette’ avec la sécurité (cambriolages, agressions, etc.) ni sur la sécurité routière, Véronique Clérin préconise de réduire l’éclairage public en travaillant notamment sur les couleurs de l’éclairage et l’orientation des luminaires. L’exposé a été suivi d’un débat et d’une visite du centre de Chabeuil.

​

CHABEUIL Balade nocturne dans le centre ancien

Merci aux nombreux publics présent

 

Le débat, à l’issue de la conférence sur les « Pollutions lumineuses » a porté sur certains points abordés par Véronique Clérin mais a donné aussi l’occasion à plusieurs Chabeuillois de signaler diverses gênes, comme ces riverains de Bourbourées jugeant le réseau d’éclairage de leur quartier trop dense ou ceux du centre ancien de Chabeuil gênés par l’éclairage patrimonial de l’église…

 

La balade nocturne, en présence des élus, a permis de pointer plusieurs endroits où il conviendrait de faire quelques modifications, soit parce que la lumière trop blanche, est éblouissante, soit parce que des projecteurs sont mal orientés, sachant que l’éclairage au sol, d’après les explications de Véronique Clérin, est à proscrire.

 

L’association « Vivre à Chabeuil » aimerait, quant à elle, que la mairie étudie une réduction de l’éclairage public entre minuit et 6 h du matin.

 

Une réflexion que les élus ont déjà entamée, en le réduisant depuis quelques mois de vingt minutes par jour, mais qui n’est pas aisée à poursuivre dans l’immédiat, compte tenu de différentes contraintes techniques, sachant que la population n’est pas toujours prête à se retrouver dans le noir, et qu’il faudrait sans doute au préalable faire divers essais.

 

Une affaire à suivre pour l'association...

bottom of page